J’ai eu envie de faire le point, de faire escale après plus d’un an de deuil, celui de mon épouse.
Au cours de ce week-end , nous avons travaillé soit seul, soit en binôme ou en groupe.
Nous avons entre autres parcouru notre vie pour en trouver les « pierres » mais aussi les « plumes » …
Les moments d’échange en groupe étaient très forts, très riches, l’écoute de la part des autres était absolue, leur compassion et leur soutien sans faille.
Il y a eu un exercice brésilien que je n’oublierai jamais. Un murmure dans l’oreille m’a paru venu de très loin et, d’un autre monde. Ce murmure est encore dans ma tête, dans mon corps. Quelle est ta blessure? quel est ton trésor?
Enfin, je n’ai pas oublié ce sur quoi je m’étais engagé peu avant que nous nous séparions. J’y pense tous les jours, tous les matins en ouvrant les volets de ma chambre et en portant mon regard sur le mont Granier.
A la fin du week-end , la séparation n’était pas facile.
M.
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